Elle nous apporte, dans de nombreuses situations, un complément d’information essentiel à l’élaboration du diagnostic. A l’exception de l’endoscopie, ces examens se réalisent la plupart du temps sous sédation, afin d’optimiser la qualité des images capturées, mais également pour assurer la sécurité du cheval, du vétérinaire et du matériel.

  • La radiologie digitale : nous disposons d’un appareil radiographique très performant, et faisons preuve d’une grande méticulosité quant à la technique de prise de vue. Pour nous, il est essentiel que les radios soient de qualité irréprochable, afin de pouvoir les interpréter au mieux.
  • L’échographie : elle permet l’évaluation des « tissus mous », tels que les muscles, tendons, ligaments, surfaces cartilagineuses, mais aussi, les parties explorables du système digestif, les poumons, les yeux…
  • L’endoscopie : Nous l’utilisons essentiellement pour l’évaluation des voies respiratoires supérieures. Elle est indiquée lorsque le cheval présente des symptômes respiratoires tel que de la toux, du jetage, un saignement nasal, un bruit respiratoire, des difficultés respiratoires, ou un essoufflement anormal. L’examen se fait dans un premier temps sur un cheval non tranquillisé, afin de ne pas modifier la mobilité du pharynx ou du larynx. Elle nous permet de visualiser les cavités nasales, l’ethmoïde, le pharynx, le larynx, les poches gutturales, la trachée et même les premières bronches. Il nous est possible d’effectuer des prélèvements en vue d’analyses cytologiques ou de mise en culture.